Page:Giraudoux - Suzanne et le Pacifique, 1925.djvu/135

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Le lendemain, je déchirai mes pieds à un récif et dus attendre la guérison. Enfin un matin où le courant se jalonnait d’oiseaux dormants comme de bouées, la mer toute opalisée comme de l’eau de Cologne où l’on a versé de l’eau, trop d eau, je partis, escortée jusqu’au large par mes oiseaux favoris. En évidence près de ma grotte, sur une planche, j’avais écrit, comme la concierge qui s’est absentée une minute, en anglais et en français, — comme une concierge instruite : — Je suis dans l’autre île, je reviens…