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de famine générale, il vendit jusques aux croix, couronnes d’or et vases précieux, desquels le roi Gontran avoit enrichi son église, pour en distribuer le prix aux pauvres, tant il est vrai que la vertu sans les œuvres est morte. C’est ce trait de la vie de ce saint abbé qui a conservé son nom au souvenir de la postérité et maintenu sa mémoire en vénération ; c’est cet acte de bienfaisance dont les Dijonnais se sont montrés reconnoissans, en maintenant à cette rue le nom de Guillaume.

Dans la rue Guillaume, nacquit en 1755, et demeura dans sa jeunesse, Jean-Antoine Lansel, membre de plusieurs sociétés littéraires de Paris et des départemens ; chef de division, pour la partie des manufactures et du commerce, au ministère de l’intérieur. M. Lansel a donné plusieurs bons mémoires sur l’industrie et le commerce que peut avoir la ville de Dijon, 1789 ; sur la nécessité d’un régime pour conserver et faire fleurir le commerce et les manufactures en France. 1793.