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ses, (Saint-Pourçain, Nesle et Nevers), pour la même raison qu’on décore les auditoires des tribunaux, du jugement de Salomon ; car ce fut d’abord sous les porches des églises que se rendoit la justice, celle ecclésiastique surtout.

C’étoit dans cette église que les ducs et les rois venoient prendre possession du duché de Bourgogne, et juroient

    aussi désintéressé que modeste, fut honteux de se voir si riche ; un de ses amis lui dit qu’on n’étoit pas content de ce que le cardinal avoit fait pour lui : Je m’en doutois bien, répondit le docte abbé, je n’en demandois pas tant, et je suis prêt à le rendre. Il avoit pris le change, on vouloit se plaindre de la modicité du bienfait.
    Papillon donne l’énumération de plus de 260 ouvrages sur différens sujets sortis de la plume savante de ce laborieux écrivain, parmi lesquels les histoires de Paris et d’Auxerre tiennent le premier rang ; les autres sont pour la plupart insérés dans les recueils et dans les mercures du temps. Son portrait fut gravé par Odiœuvre. M. Lebeau prononça son éloge.