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comptant et une pension de 1000 flor. par an, pour retourner dans son monastère ; mais il préféra se retirer à Strasbourg où il mourut en 1388 ; il voulut cependant être inhumé en l’église Saint-Bénigne à laquelle il légua 2500 florins pour deux anniversaires.

Remarquez dans la principale nef, la tombe d’Étienne Tabourot, sieur des Accords, né à Dijon en 1549, inhumé en 1590, poëte facétieux, le Rabelais de la Bourgogne, homme instruit, mais qui ne consacra sa plume qu’à des bagatelles, souvent ordurières et de mauvais goût : cependant ses bigarrures, ses touches, ses escraignes dijonnoises eurent du succès dans leur temps et furent même réimprimées plusieurs fois. Son portrait est gravé.

Cette Cathédrale est encore décorée de plusieurs cénotaphes et mausolées, la plupart sortis du ciseau d’artistes dijonnais.

Au-devant des piliers de l’arcade de la principale porte, vous voyez ceux