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de Dijon ; il mourut à Paris le 21 décembre 1812. On a de lui quelques traductions de Pope et d’Euripide, un Essai sur le Sénat romain, mais surtout la traduction d’Hérodote la plus estimée, in-8.°, 1802, 9 vol. et de la retraite des dix mille de Xénophon.

Dans cette même rue demeuroit aussi Nicolas Fournier, médecin de la ville et des états, membre de l’Académie des sciences de Dijon, mort le 21 février 1782, qui pendant 40 années qu’il habita Dijon, publia plus de 50 mémoires relatifs à son art.

Porte
St Pierre.
Vous voyez la porte Saint-Pierre, encore dans une ancienne tour, à laquelle viennent aboutir trois routes principales.

Celle de Lyon par Châlon, Seurre et Saint-Jean-de-Laône ;

Celle de Strasbourg par Besançon, Dôle et Auxonne ;

Celle de Rome par Milan, le Simplon, Genêve et Dôle.

En face de la rue Saint-Pierre, est la rue Chabot-Charni, autrefois Saint-Julien.