Aller au contenu

Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/223

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
(204)

chon s’y transporte, invite, presse, prie les ouvriers d’aller à leur secours, promet 200 louis à celui qui les sauvera ; personne n’ose s’y exposer : ce sera donc moi, dit le Prélat ; il se fait dresser une échelle, entre lui-même par une fenêtre, pénètre à travers les flammes, on l’y croit englouti ; mais il reparoît bientôt après avec les deux enfans sur ses épaules, et les rend à leur famille en y ajoutant la somme qu’il avoit promise à celui qui tenteroit de les sauver.

Toute la vie de cet archevêque est remplie de pareils traits : — il mourut à Paris en 1783. Son portrait est gravé.

Rue Chancelier-l’Hospital.Sur votre droite est la rue des Ursulines, aujourd’hui celle du célèbre Chancelier-l’Hospital.

Les Ursulines de Dijon furent fondées en 1611 par Françoise de Xaintonge et Catherine de Montholon, fille de l’illustre garde des sceaux de ce nom, morte en 1650. On voyoit dans leur église les statues de Saint Joseph et de Saint Augustin, exécu-