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Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/241

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D. Martenne nous assure dans son voyage littéraire, que les bas-reliefs en bois de cette église surpassent tout ce que l’on pourroit imaginer de plus riche en ce genre.

On admire les sculptures de la maison que cet artiste habitait près du Lycée ; le superbe rétable de Sainte-Anne ; le magnifique groupe de l’Assomption. Dubois n’étoit pas moins habile à saisir les ressemblances ; son buste de Fr.-Cl. Jehannin, lui valut de la célébrité en ce genre, et M. de Harlay, alors intendant de Bourgogne (1688), proposa à Dubois un voyage à Paris pour y travailler au buste du chancelier Boucherat son beau-père ; Dubois l’exécuta, et son ouvrage fit l’admiration de la capitale ; le chancelier voulut retenir cet artiste à Paris, mais Dubois s’en défendit honnêtement, et termina sa réponse au ministre par cette phrase qui peint la candeur de ses sentimens : Je demande à V. Ex. la permission de jouir du repos que l’on goûte or-