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exemplaire qu’il avoit chargé de notes, lorsque la mort le surprit à Paris, où ses affaires l’avoient appelé. Il y fut inhumé le 7 mai 1777. Son portrait peint par Cochin, est gravé par Saint-Aubin.

Rue Quentin.À la suite est la rue Quentin, du nom du peintre distingué, inhumé à St.-Nicolas de Dijon, le 11 septembre 1636. Le Poussin voyant aux Jacobines de cette ville son tableau de la communion de Sainte Catherine, et apprenant que l’auteur de ce tableau demeuroit à Dijon, dit tout haut : Il n’entend pas ses intérêts ; que ne va-t-il en Italie ! il y ferait fortune.

On admire au muséum de Dijon plusieurs ouvrages de Quentin ; son tableau de la Circoncision qui étoit aux Jacobins, celui de la Nativité que possédoient les Minimes, celui de la Résurrection que l’on voyoit à St.-Nicolas, et celui du Couronnement d’épines qui provient de l’église des Capucins. Ses quatre grands