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Paris et d’Orléans, fut reçu conseiller au parlement le 12 janvier 1693, et président à mortier en 1704. Dans ces fonctions, M. Bouhier développa une science profonde des lois, se livra tout entier à l’étude de ce que la jurisprudence a de plus épineux, et ses travaux en ce genre, ont formé ces recueils encore aujourd’hui la règle et les oracles du barreau, dont M. de Bévy avoit commencé de publier une nouvelle édition, que les changemens apportés à nos lois par la révolution, n’ont pas permis de continuer.

Pour se délasser de ses profondes recherches, M. Bouhier consacroit ses loisirs à la culture des belles-lettres. Sa traduction de Pétrone et des Tusculanes de Ciceron, celle des plus beaux morceaux de Virgile et d’Horace, ses dissertations sur l’histoire d’Hérodote, sur les lettres grecques, sur les Thérapeutes et divers autres sujets historiques, lui ouvrirent les portes de l’Académie fran-