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sur lesquelles on a disposé les cinq ordres d’architecture, couronnés de chaque côté par deux petits dômes, et l’arcade du milieu, par une campanille. Dans le milieu de cette arcade étoit une colonne qui portoit la statue de Saint Michel, et le bas-relief du jugement dernier, enlevé en 1794, replacé en 1804, exécuté, ainsi que le portail qu’il décore, d’après les plans et les dessins de Sambin.

Hugues Sambin, né à Dijon en 1551, dit le petit-Hugues ou Huguet, à cause de la petitesse de sa taille, fut l’élève et l’ami du fameux Michel-Ange. Le plafond du grand bureau de la chambre des comptes, les stalles de Saint-Benigne étoient exécutés par Sambin et Gaudrillet son gendre ; il fit imprimer à Lyon, 1572, in-fol., un œuvre, qu’il dédia à Léonor Chabot, intitulé, de la diversité des termes usités en architecture.

L’abbé Richard, mépartiste de l’église S.t-Michel, publia successivement, chaque année depuis 1753 à