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sance, dans le XII.e siècle, à l’abbaye de Saint-Étienne, placée sous la règle de S.t Augustin, laquelle après avoir eu vingt-six abbés réguliers, fut mise en commende en 1510, sécularisée en 1613, érigée en Cathédrale en 1731[1], supprimée en 1792, convertie en une halle au blé sur la fin du XVIII.e siècle.[2].

  1. L’Évêché de Dijon ne fut érigé qu’en 1731 ; jusques-là Dijon avoit fait partie du diocèse de Langres, dont l’Évêque étoit duc et pair de France, parce que la Bourgogne étoit la première pairie du royaume. La mense épiscopale fut formée des abbayes de Saint-Benigne, de Bèze et de Saint-Étienne : Jean Bouhier fut le premier prélat qui occupa ce siège ; Claude Bouhier l’occupa en 1744 ; Marc-Antoine d’Apchon, en 1757 ; Jacq.-Jos.-Fr. de Vogüé, en 1776 ; René Desmonstiers, en 1787 ; J. B. Volfius, en 1791 ; H. Reymond, en 1800.
  2. Ce fut dans cette église que, le 6 mars 1773, fut faite, par M. Guyton de Morveau, la première épreuve de son procédé de désinfection de l’air ; découverte qui fait le plus grand honneur au savant qui l’a inventée, comme au siècle qui l’a vu naître. M. Guyton-Morveau est un de ceux qui a fait faire les