pour versifier dans cette langue ; versé dans la science des antiquités littéraires, il joignoit à une érudition très étendue les grâces de la belle littérature ; il étoit d’une ardeur infatigable pour le travail, et plein de zèle pour tout ce qui pouvoit concourir à l’avantage de la science ; il consacroit sa modique pension pour subvenir aux frais d’instruction des écoliers indigens.
Le P. Oudin étoit de mœurs simples et d’un extérieur négligé, qui rendoit encore plus piquantes la finesse de ses réponses et le sel de ses réparties. Il est peint au naturel dans ces vers que le président Bouhier avoit coutume de lui adresser :
Ce religieux étoit l’ami le plus intime du célèbre président Bouhier, qui expira entre ses bras, et de l’abbé d’Olivet, qui fut son disciple. Ses poé-