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merce, de police et de paix ; de la 18.e conservation des forêts, de la 21.e légion de gendarmerie impériale, des directions des domaines, des droits réunis, des contributions directes ; de la résidence des receveur et payeur généraux ; d’une académie impériale et de celle des sciences, arts et belles-lettres, d’un lycée, d’une faculté de droit, d’une école spéciale des beaux-arts, et d’un musée. Cette ville renferme trois paroisses et une succursale, un séminaire, trois hôpitaux, etc., etc., etc. C’est l’une des bonnes villes de l’empire.

Vous trouverez chez ses habitans beaucoup de franchise, de politesse, d’usage du monde et d’aménité ; un tact sûr, un goût épuré, la répartie prompte et heureuse, l’instruction généralement répandue. Les Dijonnais sont spirituels, aimables, amis du luxe et des plaisirs, et ils ne le sont pas moins de la bienfaisance et des arts ; ils sont fiers de leur patrie, et tous leurs efforts sont dirigés