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nous sommes, véritablement pittoresque ; aussi deux vues en ont-elles été gravées dans le voyage pittoresque de France, tom. 2.e

Ouche.La rivière que vous venez de côtoyer est celle de l’Ouche, qui prend sa source à Lusigny, passe à Beligny-sur-Ouche, coule du nord au sud jusqu’à Sainte-Marie, jadis Coïon, et depuis ce village, prend sa direction de l’ouest à l’est jusqu’à Dijon. Arrivée près de cette ville, l’Ouche dirige son cours du nord-ouest au sud-est, en ligne assez droite jusqu’à la Saône, où elle vient se perdre, non loin de Saint-Jean-de-Laône, après avoir parcouru une étendue d’environ 7 myriamètres[1]. Cette rivière donna son

  1. Vous savez que dans son épître à Maxime, Julien nous rapporte que lorsqu’un Gaulois soupçonnoit d’infidélité son épouse, il la forçoit à précipiter elle-même, dans les eaux du Rhin, les enfans qu’il avoit eus d’elle ; si ces enfans alloient au fond de l’eau, l’épouse étoit réputée coupable d’adultère, et comme telle mise à mort ; si au contraire les enfans