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trois kilomètres, dans lequel se reconnoissent encore les vestiges d’un retranchement de quinze cents pas de longueur, appelé le Camp de César, qui y posta deux légions, tant pour découvrir le pays que pour garder le défilé de Plombières. Les botanistes visitent souvent, pendant l’été, cette montagne sur laquelle on trouve quantité de plantes alpines décrites dans la Flore de Bourgogne, publiée, en 1782, in-8.o 2 vol., par M. Durande père[1], médecin très instruit, et botaniste savant. La carte jointe à cet ouvrage passe pour être

  1. Jean-François Durande, né à Dijon, le . . . . . . . étoit profondément versé dans toutes les connoissances qui se rattachent au grand art de guérir les hommes : sa Flore de Bourgogne, ses mémoires sur la coraline, les champignons, les abus dans l’ensevelissement des morts, et sur plusieurs autres sujets, insérés dans les Mémoires de l’Académie de Dijon, dont il fut un des membres distingués, établissent la réputation de ce médecin praticien. Il mourut le 23 janvier 1794.