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aux enfans et aux pauvres, non moins grand en catéchisant dans une église de village qu’il ne le fut dans la chapelle de Versailles.

Les oraisons funèbres de Bossuet lui ont assigné le premier rang parmi les orateurs chrétiens ; ses traités sur les matières de religion l’ont mis au nombre des pères de l’église ; ses discussions théologiques l’ont fait surnommer la lampe ardente de l’église gallicane. Il mourut de la pierre à Paris, le 12 avril 1704. Son portrait est le chef-d’œuvre de Rigaud et de Drevet. L’abbé Talbert, le P. Larue, M. de Burigny et autres, ont publié l’éloge de ce Chrysostôme moderne, le plus illustre des prélats français.

Je termine à lui ces essais biographiques ; après vous avoir entretenu du grand Bossuet, que pourrois-je vous dire qui pût encore vous intéresser ? Je dois laisser votre esprit se reposer sur la pensée de ce grand homme.

Vous voyez la rue de l’hôtel où vous