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Étienne, mort à Dijon en odeur de sainteté ; les chanoines hospitaliers de St. Augustin furent réunis en 1769 à l’ordre de Saint Lazare, sous le commandeur Calmelet, qui avoit composé l’histoire de cette maison.

Les hôpitaux des différentes paroisses, ceux de la Chapelotte, de la Magdeleine, de Saint Benigne, de la Maladrerie, de Saint Fiacre et de Saint Jacques, ayant tous été successivement réunis à celui que vous voyez, il prit alors le nom d’Hôpital-Général.

Il nourrit annuellement plus de mille personnes ; les malades, les vieillards, les orphelins, les insensés y trouvent un asyle secourable ; l’on peut dire que dans tous les temps des personnes pieuses ont rivalisé de libéralités envers cette maison, dont le revenu ne s’élève qu’à 70,000 fr. Ainsi la bienfaisance modeste des habitans de Dijon est peinte et caractérisée par l’inscription qu’on lisoit sur la principale porte de cet hospice :

nullos fundatores ostento,
quia plures, quia humiles.