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Indes, qui méritoit une plus grande réputation. L’on aperçoit le Castel, maison de plaisance d’un goût singulier, dont les jardins embellis par des pièces d’eau, deviennent, pendant l’été, une promenade infiniment agréable.

Parc.Un peu plus loin est le Cours, qui portoit autrefois le nom de La-Reine, dont l’existence date de la fin du XVI.e siècle ; il est formé de trois allées d’arbres de 2 kilomètres de longueur, qui aboutissent à un grand parc, dessiné par le célèbre Lenôtre, et dont les massifs sont remplis de toutes sortes d’arbres et arbustes ; ce parc appartenoit autrefois aux princes de Condé, qui prenoient plaisir à le voir une promenade publique ; depuis la révolution il a été cédé à la ville, afin qu’il conservât cette destination. Ce seroit le soir d’un beau dimanche de l’été qu’il faudroit vous y promener pour le voir brillant, embelli et paré de tout ce que l’élégance des toilettes peut offrir de plus éclatant et de plus recherché ; l’affluence du beau sexe