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seille, est inscrit sur le monument élevé par cette ville en l’an XI, à la mémoire de ceux qui pendant cette calamité avoient bien mérité d’elle. Ce religieux fixa ses derniers jours au couvent de Dijon, il y mourut le 27 janvier 1746 dans de grands sentimens de piété.

Je pourrois vous parler de quelques autres capucins, mais je terminerai par le P. Ignace Bougot. Il étoit natif de Dijon, tenoit à honneur d’être appelé le Capucin de Buffon, et en cette qualité avoit le privilège d’accompagner le grand homme jusques sur les fauteuils de l’Académie française. Ce moine adroit avoit su se concilier la confiance de Buffon qui ne craignit pas de l’appeler son ami dans son art. du Serin, et il falloit avoir sa bienveillance si l’on vouloit arriver à celle du Pline français. Le P. Ignace confessoit Buffon, très exact à remplir les devoirs de sa religion, et rendoit quelquefois au Prince des naturalistes de petits soins assez ordinairement du