Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/39

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de ce que j’avais ; je ne suis point en état de te répondre dans ce moment, je ne suis pas encore remise ; mais il ne fut pas dupe qu’Hérault m’avait inspiré un sentiment bien vif.

Madame de P… et son ami dînaient chez nous ; son ami nous mena toutes les deux au spectacle ; pendant les entre-actes, son ami fut faire le roué au foyer (car c’est un homme du monde) ; je lui ai demandé comment elle avait connu mon ami ; nous eûmes à cette occasion une longue conférence, qui sera le sujet de ma prochaine lettre celle-ci est-déjà un in-folio.

Nous revînmes chez mon amant : il nous dit que l’assemblée serait fort intéressante le lendemain ; que l’on y agiterait le divorce ; j’irai, dit aussi-tôt madame P… : voulez-vous y venir, madame ? Q…te répond que j’ai été malade toute la journée ; qu’il me trouve si pâle, qu’il croit bien que le lendemain je ferais mieux de rester fort tard au lit. — C’est que madame ne prend pas assez l’air, dit madame P… Oh !