Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/71

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jeune et bien fait, du meilleur ton ; soyez avec lui depuis sept heures du matin jusqu’à onze du soir ; mais ne découchez jamais ; qu’il ne passe jamais la nuit chez moi. Enfin, que mes gens ignorent ma condescendance pour vous : ayez quelque bonté pour moi, et je suis content. Mais, Almaïde, s’il vous arrive de découcher, ne revenez jamais chez moi : mon cœur alors ulcéré, vous est fermé pour toujours.

Almaïde, pénétrée jusqu’aux larmes de la générosité de son bienfaiteur, l’embrassa tendrement, et lui promit que si elle avait quelque faiblesse pour Q…te, elle ne le compromettrait en rien dans sa maison ; qu’elle avait assez de discernement pour différencier l’amitié d’avec le feu follet de l’amour ; que d’ailleurs, la reconnaissance qu’elle lui devait était à jamais un motif sacré à son attachement éternel ; ils s’embrassèrent.

À quatre heures, on annonça le dîner : Almaïde, en levant sa serviette, trouva dessous une ceinture élastique (mode du