Et c’est ainsi que fut réalisée la « sangle pelvienne » (fig. 9 et 10). Après maints détours compliqués, comme toujours, c’est la plus simple, idéalement simple, qui s’est trouvée la meilleure : une simple bande élastique de 14 à 16 centimètres de hauteur, de 72 à 76 centimètres de longueur ;
[L’ancienne ceinture forme une poche qui soutient le ventre sans le ramener à sa place ; la sangle relève le ventre et repousse les viscères dans leur situation normale.]
trois boucles à une extrémité, trois pattes correspondantes à l’autre, des sous-cuisses, et c’est tout. On peut, à la rigueur, la confectionner soi-même.[1]
Au cours de ces dernières années, tous les nouveaux modèles de ceinture abdominale qui ont été proposés : Gaches Sarraute, 1885[2] ; Kortz[3], Monteuuis, 1897[4] ; Fischer[5], Burger, 1898[6] ; ceinture « antiptosique » de Jayle, 1900 ; « ceinture de la Pitié » d’A. Robin, 1901[7] ; ceinture de Sigaud, 1902 ;
- ↑ (1) F. GLÉNARD. De la sangle « magistrale ». Bull soc. Méd. Lyon, 14 février 1887.
- ↑ GACHES SARRAUTE. Le corset abdominal, Tribune méd. 1895 — Le corset, Paris Masson, 1900, 130 p.
- ↑ KORTZ. Du traitement de l’Entéroptose généralisée par les simples moyens de contention. Rev. méd., 10 fév. 1897, p. 53.
- ↑ MONTEUUIS. L’Entéroptose ou maladie de Glénard, Paris, Baillière, 1893 2e éd. ibid. 1897. — Les déséquilibrés du ventre sans ptose. Paris, Baillière, 1903 :
- ↑ FISCHER. Les ceintures abdominales. Centralblatt f. d. Ges. therap. fév.-mars 1898.
Fischer cite, entre autres, les ceintures de Teufel, Haanen, Piering, Rosenheim, Schwarze, Pal, etc., basées sur le principe de la bande circulaire de Glénard ; celles de Beely, Debacker, Hoffa, Klaes, Bardenheuer, Martin, Landau, Schauta Thomas, Schatz, etc., dont le principe est celui des bandages herniaires. - ↑ BURGER. Ueber eine neue Leibbinde bei Hœngebauch, Enteroptose, etc. Centralbl. f. inn. med., 27 août 1898.
- ↑ ROBIN. Traitement de l’Entéroptose in Des maladies de l’Estomac. Paris, Rueff, 1901. — 2e éd. ibid. 1905.