Page:Glénard - De la sangle pelvienne contre l’entéroptose.djvu/32

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ventres maigres et aux ventres de volume normal est de 0.84 c. de longueur, lorsque les tirants de réglage sont à leur maximum de développement (0.34 pour chacune des deux bandes élastiques, et 0.16 pour les tirants). Sa hauteur est de 0.14 cent. Lorsque cette ceinture est tirée, à l’aide des mains, par ses deux extrémités, son élasticité lui permet d’atteindre une longueur de 1 m. 25. Son poids est de 150 grammes.

Pour les ventres gros, il faut des dimensions de 16 et 18 cent. de hauteur, de 0.90 et au-delà de longueur.

Pour les ventres plus gros encore, je procède, non en augmentant encore la hauteur de la sangle, mais en imbriquant, sur une première sangle soulevant la région hypogastrique, une seconde sangle soulevant la région ombilicale. Cette seconde sangle est formée de deux demi sangles, dont les extrémités postérieures sont fixées de chaque côté en arrière à celles de la première sangle, et qui, à leur partie antérieure, se rejoignent à l’aide d’un busc à pattes. Cette seconde sangle, d’une hauteur de 0.14 à 0.16, se dirige obliquement de bas en haut et d’arrière en avant, de telle sorte que l’étendue de son imbrication sur la première sangle aille en décroissant de sa partie postérieure à sa partie antérieure.

Qu’il s’agisse, au contraire, d’un ventre extrêmement maigre, c’est alors qu’il y a lieu de combler les vides entre la sangle et les fosses iliaques ou la région suspubienne, à l’aide de pelotes de chaque côté ou d’une pelote semilunaire garnissant tout l’hypogastre.

Pour les enfants, qui assez souvent sont justiciables de la sangle, il est bien évident que les proportions de hauteur et de longueur seront adaptées à leur taille.

Il est enfin une disposition particulière que je dois signaler, c’est celle qui convient à certaines femmes, dont les hanches très développées et la taille très mince, offrent à la compression de la sangle un cône autour duquel il est fort difficile de maintenir celle-ci dans une situation fixe. La sangle tend invinciblement à remonter. Dans ce cas, on tourne la difficulté en terminant les extrémités postérieures de la sangle par un tissu cousu et baleiné, de telle sorte qu’il forme une surface un peu concave en dedans, se moulant sur la région, pour y prendre un point d’appui ; cette partie postérieure de la sangle descend jusqu’à la hauteur de la naissance du pli fessier, par conséquent plus bas que le bord inférieur des parties latérales de la sangle, remonte également en arrière plus haut que leur bord supérieur, de ma-