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Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/326

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Les Rois s’en vont. 267 Tous les Fritz, les Albrecht, les Rudolph chimériques, Noms rauques qui servaient a rincer les flacons, Gonflés de joie ainsi que de vieilles barriques, S’accoudent sur le fer ouvragé des balcons. Le roi Guillaume est mort, C’est V empereur Guillaume Qui lui succède et tient le globe reverni De Charlemagne, et va demain, coiffé du heaume, Nous dire un monologue imité a" Hernani. Bressant le doit souffler le soir de la première. La répétition est bonne, mais on sent Que Wilhem dit le vers : « Et foyez la boussière Guefait ein embéreur ! » avec un peu d ? accent. Qu’importe ! Nous avons un César, quelle ivresse / On en manquuit. Vraiment rien que trois, c’était peu. Car le sultan, que le Bosphore avec paresse Balance, ne pouvait guère entrer dans le jeu. Donc, réjouissons-nous / Liégeard, â Tityre Empirique, saisis ton luth / Manants épais, Ècoutez-tous ! Ainsi que chante le satyre, « Un roi, c’est de la guerre. » Et l’empire est la paix ! Plus de guerre a présent. Chassepot, inutile, Rentre dans ses foyers et dirige le bœuf A travers les sillons de la plaine fertile, Sous V œil patriarcal du maréchal Le Bœuf