Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/375

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310 Gilles et Pasquins. XXVIII Marée descendante. Plus sombre qu’en sa hutte un vieux chefSamoiide Dont la pêche consiste en deux phoques mort-nés, Hamburger méditait, au café de Suède, Sur la vie, et faisait un nez.., ah ! Dieu ! quel nez !… Ses yeux d ? aigle lançaient des flammes contenues, Éclairs intermittents, sinistres précurseurs Des tempêtes qui vont ensanglanter les nues ; On F entendait parfois dire : « Tas de farceurs I » Un sourire plissait sa lèvre aux lignes pures. A Longwood, ainsi Napoléon le Grand Posait, pour épater les époques futures ; Mais Lui ne tirait pas l’oreille de Bertrand. Il venait, seul, songeant aux illustres soirées D’antan. Il était seul dans un coin, et pourtant C‘était l’heure où l’on voit les biches altérées Jeter sur le trottoir un œil inquiétant ; L’heure où le boulevard s’emplit a 9 hommes célèbres De tout âge qui vont, mouvant flux et reflux » Lui demeurait plongé dans ses penser s funèbres* Des garçons qui servaient ne le connaissaient plus*