Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/380

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Douleur de Ravajon. 321 Et mes enfants-Jésus encombrent les marchands Du quartier Saint- Sulpice. ciel ! avoir tant fait de chemins de la croix, Et puis la voir donner à d’autres ! Et tu crois, France ingrate et vile l Que ça se passera de la sorte f Oht non pas, Je vais faire un boucan terrible, et de ce pas Bouleverser la ville ! Et ce Courbet ! Est-il assez mal élevé ! Refuser ce ruban divin dont ont rêvé Les hommes les plus graves ! Car il est bien certain que même un Hottentot Serait heureux et fier a™ orner son paletot De l’étoile des braves. Ah ! si l’on avait eu du nez ! ce ri est pas moi Qu’on eût vu refuser ce ruban. Plein d’émoi, Je l’eusse à F instant mime Mis a ma redingote, a mon gilet, à ma Chemise de nuit pour charmer les doigts d’Irma, Le doux être qui m’aime ! Oh ! l’on ne m* aurait pas fait ce plaisir pour rien. Au lieu de vivre seul comme un Sibérien Dans le fond de sa yourte, J’eusse porté partout mon ruban : au sermon, Au théâtre ; f aurais mis, plus que Darimon, Une culotte courte ! L *5