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Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/385

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326 Gilles et Pasquins. Qui fassent la copie et les courses, nettoient Le bureau, pensent bien, et tâchent d’être mis Ainsi que des commis de nouveautés, et soient Résignés et soumis. Tel ce doux Marx, ravi trop tôt h nos tendresses Magna rd aussi fut l’un de ces enfants de chœur Pour qui Villemessant réservait ses caresses. • Mais il n’a plus de cœur A la besogne. Il a comme un vague dans l’âme ! On ne V estime pas a sa juste valeur. Ça l’embête ! Apres tout, de la divine flamme Il est un receleur ! N’en vaut-il pas un autre ? Et Magnardse consume En efforts surhumains, montre ses muscles, tend Sa jambe, tout couvert de sueur et d’écume. Mais il n’en faut pas tant. cher enfant ! demeure à ta place, sois sage, Ne mords personne. Il faut des crocs pour mordre. Vcis Tes petits compagnons ! Quel souriant visage / Quelle charmante voix ! On est ambitieux. Plus tard on le déplore. S’il se fut contenté de rester lieutenant, Le Grand Napoléon serait peut-être encore Empereur maintenant ! Compiègne, juin 1870.