Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/440

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

La Presse nouvelle. 3^1 Aussi, quand un Gavardie Qu’un beau courroux incendie Dénonce un livre au bourreau, Il fait bourdonner, farouches, Un essaim de noires mouches Du Gaulois au Figaro. Muse ! est-ce assez de honte ? Voile-toi les yeux. Surmonte Ton dégoût, et dans ? azur Envolons-nous. Que ton aile T’emporte, Muse éternelle / Loin de ce cloaque impur. Oublions ces laides choses Et dans les splendeurs écloses Ou les clameurs et les cris De cette presse odieuse N’arrivent pas, radieuse, Redis-moi nos chants proscrits. Paris, mars 1872.