Page:Glatigny - Joyeusetés galantes et autres, 1884.djvu/109

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Et sa voix rend le ton criard d’une crécelle
Ayant éprouvé des malheurs.

Sur sa lèvre un sourire essayant d’être acerbe,
Passe niaisement rêveur ;
Une gougnotte, en ce tambour-major imberbe,
Seule trouve quelque saveur.

Ses épaules, ainsi que deux arches montantes,
Vont roulant d’aval en amont ;
Son dos bombé se perd dans les vapeurs flottantes
Qui couvrent les buttes Chaumont !

Même étant laid, on est plus joli que cet homme
De lettres, toujours mal lavé,
Dont l’ingrate figure est flasque et molle comme
La chair d’un vieux poulpe crevé.

Dans l’espoir de trouver un angle en cette perche,
Koning, qui le suit pas à pas,
L’examinant des pieds jusqu’à la tête, cherche
Sa queue, et ne la trouve pas !

Car Wolff a cela de commun avec les anges :
Son sexe passe incognito,