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XXXIV
LA NUIT DE MAI
LA MUSE
Poète ! viens à moi. Sous mes voiles sacrés,
Les spasmes dévolus aux femmes hystériques
Dressent les roses bouts de mes tétons nacrés !
C’est l’instant de donner l’essor aux chants lyriques.
Fifre ou guitare, prends ton luth, et viens ! mes bras
Et mes cuisses d’argent, où souvent tu sombras,