Page:Glatigny - Joyeusetés galantes et autres, 1884.djvu/34

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Et je transvaserai cette liqueur qui fume,
Dans le vase de votre con ;

Votre con, si barbu qu’un sapeur de la Garde,
En voyant sa toison, est devenu jaloux,
Ô madame ! j’en veux faire le corps de garde
Où campe mon vit en courroux !

J’y veux fourrer mon nez, j’y veux plonger ma langue,
Et noyé dans cette ombre, alors, j’irai cherchant
Tous les mots inconnus de la molle harangue
Que l’on fait en gamahuchant !