Page:Glatigny - Le Fer rouge, 1870.djvu/40

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C’est un château galant, trianon germanique,
Qu’un bottier de Cassel, laissant là sa manique,
Construisit en l’honneur des grâces et des ris.
Les fourrés sont épais, les sentiers sont fleuris ;
L’ombre est douce, l’eau court dans le parc, les statues
Agacent le regard, blanches et court-vêtues.
On voit bondir parfois de beaux cerfs familiers,
Et les roses, lançant leurs parfums par milliers,
Ignorent que l’on parle allemand autour d’elles ;
Les oiseaux au soleil font un charmant bruit d’ailes.
On rêve en ce retrait, dans un frais demi-jour,