Page:Glatigny - Rouen, 1871.djvu/8

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.




ROUEN







Lorsque viendra le jour de la grande revanche,
Lorsque tu sortiras immaculée et blanche
De ce fleuve de sang qui déborde sur toi,
Ô France ! quand Paris, ardent et plein de foi,
Conduisant par la main la jeune République
Jettera de sa voix vibrante et métallique
À tous les vents du ciel le cri de Liberté ;
Quand verdira l’épi sur le sol dévasté,
Quand la Patrie enfin respirera, clémente,
Ne se souvenant plus même de la tourmente
Qui mugit à cette heure et cache le soleil ;