Page:Gley - Langue et littérature des anciens Francs, 1814.djvu/285

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée



NOTES

ET

PIÈCES JUSTIFICATIVES.




(1) Page 3. — Du mot Franc, les anciens Germains avaient formé les adjectifs, francique, francisque, en latin francicus, franciscus, Ermold Nigellus, dans son poëme en l’honneur de l’empereur Louis-le-Débonnaire, répète souvent ces mots. Recueil des Historiens des Gaules et de France, par dom Bouquet, Paris, 1738, in-fol., T. VI, pages 38, 45, 46, 47, 50, 56, 58.

Isidore de Séville dit dans ses Origines, L. XVIII, ch. 6, que l’on avait donné le nom de francisques à ces haches longues, dont les Francs se servaient à la guerre. Ces haches avaient la même dénomination du temps du roi Clovis. Faisant la revue de l’armée, ce prince reprochait à un soldat qu’il n’avait pas soin de ses armes ; il lui arracha sa francisque, et la jeta par terre. Historia Ecclesiæ Rhemensis, par Flodoard, L. I, c. XIII. Paris, 1611, et Douai, 1617, in-8o.

(2) Page 3. Du mot Theut, Theud, Deut, Diet, qui chez les anciens Germains signifiait nation, peuple.