Page:Gobineau - Nouvelles asiatiques, ill. de Becque, 1924.djvu/88

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mort paisible et honorée. Mais elle aussi, elle avait fini par être infidèle aux dieux de la patrie. Elle s’en était défendue, elle s’était raidie, elle était tombée bravement victime de sa résistance : mais, enfin, il n’est que trop vrai, au fond du cœur elle avait faibli : elle avait aimé un Franc !

Quand Moreno raconta toute cette affaire à Assanoff, le Tatar civilisé en fut extrêmement ému ; il ne dégrisa pas de huit jours, et on le rencontrait partout chantant la Marseillaise. Ensuite, il se calma.