— Enfin, continuait Jérôme, il ne faut pas vous décourager, mon enfant. Vous aimez Sophie, vous en êtes aimé, c’est là le principal ; j’ai été jeune comme vous, et la victoire finit toujours par rester aux amants. Sans doute vous avez gardé un moyen quelconque de correspondre avec la jeune fille ? Je ne vous fais pas cette injure de croire que vous négligerez une précaution si nécessaire. C’est d’ailleurs un plaisir si doux ! Comment communiquez-vous ensemble ?
— Hélas ! jusqu’à présent il m’a été absolument impossible de lui rien faire dire, et pas davantage d’en recevoir un encouragement quelconque.
— Vraiment !
— Je vous le jure. À quoi me servirait-il de feindre avec vous, qui êtes mon unique soutien dans le monde ?
— En effet, je le suis et n’en doutez jamais. Vous passez bien cependant quelquefois sous les fenêtres de Sophie ?
— Je n’ai osé le faire qu’une fois, et je n’ai pas été assez heureux pour l’apercevoir.
— Voilà qui, est tout à fait fâcheux. Je ne