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Page:Godard d’Aucour - Thémidore, 1908.djvu/72

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II

J’étais fatigué en rentrant chez moi. Je me couchai et rêvai de Rozette pendant toute la nuit. Ma première occupation à mon réveil fut d’envoyer savoir des nouvelles de sa santé, en quoi je fis mal ; cet ordre que je donnai à un domestique que je ne connaissais pas à fond, couta pour quelque temps la liberté à ma nouvelle amie et pensa me faire à moi-même de très mauvaises affaires. J’en reçus pour réponse qu’elle était en parfaite santé ; et comme elle n’imaginait pas que je fusse assez imprudent pour me servir d’un laquais dont je ne serais pas sûr, elle me fit dire qu’elle m’attendait avec impatience, mais à condition que je serais aussi modéré que si je sortais du carrosse avec Mil !! Argentine. Lafleur me rendit mot pour mot ce qu’il ten