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Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/142

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venir lui semblait obscurci d’un nuage épais… Son espoir mille fois trahi, semblait pour jamais éteint ; son courage était épuisé par les souffrances ; elle sentait son âme privée pour jamais de son énergie. Elle résolut de mettre fin à sa triste existence, et écrivit sur ses genoux le billet suivant, à l’homme dont les goûts dépravés causaient sa perte :

« Je vous écris cette fois sur mes genoux pour vous supplier d’envoyer mon enfant avec sa bonne… à Paris, et de la faire confier aux soins de madame… rue… section de… Si elle avait changé de demeure, on pourrait se procurer son adresse.

» Faites remettre à la bonne tous mes vêtements sans distinction.

» Payez, je vous prie, à la cui-