Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/166

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prouver la vérité de ces réflexions,

« Ceux qui sont assez insensés, dit-elle dans une lettre à un ami, pour se mettre au-dessus des préjugés de leur siècle, et pour rejeter par la force de leur propre jugement les erreurs que le règne des lumières fera un jour disparaître, doivent s’étudier à braver la censure… Je ne suis pas avide de vengeance… Ceux qui me connaissent supposeront que je me suis conduite par principes… Mais comme, en général, nous jugeons le mérite des autres d’après celui que nous possédons… je m’inquiète fort peu des discours de la majeure partie du genre-humain… Je me contente de l’approbation de ma conscience ».

Son union avec M. Godwin,