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et l’oppression qu’elle manifestait déjà d’une manière bien prononcée dans sa plus tendre jeunesse. L’expérience nous démontre que dans le monde moral, comme dans le monde physique, le mal est souvent lié avec le bien. La souffrance et la contrariété, lorsqu’elles ne passent pas certaines limites, ont un pouvoir aiguillonnant ; cependant ce sont des maux, et ce serait trop hasarder que de conclure que l’on n’eût pas obtenu les mêmes fins par l’adoption de moyens moins violents. Celui qui a étudié à fond le cœur humain, doit savoir faire mouvoir les ressorts les plus délicats. La terreur et la force sont de bien faibles freins à opposer à l’émulation ainsi qu’à l’amour.

À mesure que Marie Wollstone-