Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/36

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trouva un puissant aiguillon. Françoise, qui avait beaucoup plus d’acquit et d’expérience, lui offrit le secours de ses conseils, et Marie l’accepta avec un plaisir mêlé d’une modeste reconnaissance.

M. Wollstonecraft, doué d’un naturel inconstant, ayant voulu se retirer à une ferme, située dans la province de Galles, au printemps de 1776, sa fille, à qui Françoise avait inspiré la plus étroite et la plus tendre affection, ne se résigna qu’avec douleur à la quitter.

Dans cette nouvelle retraite, la famille Wollstonecraft forma une liaison intime avec celle de M. Allen, dont les deux filles furent mariées depuis aux deux fils aînés du célèbre Josial Wedgewood. Après avoir à peine demeuré un an dans cette province, M. Wollstonecraft