Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/42

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doué d’une pureté sans tache et d’une bonté sans borne ; elle s’humiliait devant lui avec un cœur tranquille.

À cette époque, elle captiva aussi l’amitié de mistriss Burgh, veuve de l’auteur des Recherches Politiques, et elle se lia avec le révérend John Hewlett, ecclésiastique anglais. Étant aussi parvenue à être présentée au docteur Jonhson, elle reçut de lui l’accueil le plus affable et le plus distingué ; mais une cruelle maladie qui vint l’enlever lui laissa bientôt à regretter de n’avoir pu cultiver plus longtemps, comme elle se l’était proposé, la connaissance de cet homme extraordinaire.

La santé de son amie Françoise Blood commençait à s’altérer ; c’était l’effet d’une trop grande faci-