Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/46

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trariée jusques-là dans ses vues, et brûlant du désir de satisfaire la bienveillance de son cœur en procurant des secours pécuniaires à quelques parens de sa défunte amie, elle fut tentée de suivre le conseil que lui donna un gentilhomme (M. Hewlett), qui lui portait la plus haute estime, et qui, pénétré de l’opinion la plus avantageuse sur les talens dont elle était douée, lui suggéra l’idée de s’occuper de quelqu’ouvrage de littérature en lui insinuant qu’elle y trouverait beaucoup de bénéfice. Conformément à cet avis, elle composa un ouvrage, intitulé : « Pensées sur l’éducation des filles ». M. Jonhson, libraire, lui en paya le manuscrit dix guinées qu’elle employa aussitôt à l’usage qu’elle s’était proposé.