Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/48

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peu plus d’une année dans la maison du lord Kingsborough ; elle y sut, par la bonté de son jugement et ses manières affables, se concilier l’estime et l’affection des parens et des enfans. Elle rendit bientôt inutiles, par son extrême ascendant, certaines réserves qu’on avait imposées à ces jeunes personnes avant qu’elle eut entrepris le soin de leur éducation ; elle savait leur inspirer une douce confiance, et trouvait dans leur docilité et dans leur affection le prix de ses soins ; une étroite liaison se forma particulièrement entre la fille aînée du lord Singsborough (qui devint depuis comtesse de Mont-Cashel), et sa gouvernante, et une correspondance active la cimenta par la suite ; l’élévation de ses talens et le charme de sa conversation,