Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/128

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visibles, où mille nœuds se forment d’un seul coup : le philosophe entre ensuite, et vous démontre qu’il doit en être ainsi : le premier est cela, le second cela, donc le troisième et le quatrième cela ; et que, si le premier et le second n’existaient pas, le troisième et le quatrième n’existeraient pas davantage. Les étudians de tous les pays prisent fort ce raisonnement, et aucun d’eux pourtant n’est devenu tisserand. Qui veut reconnaître et détruire un être vivant commence par en chasser l’ame : alors il en a entre les mains toutes les parties ; mais, hélas ! que manque-t-il ? rien que le lien intellectuel. La chimie nomme cela encheiresin naturœ ; elle se moque ainsi d’elle-même, et n’en sait rien.

L’ÉCOLIER.

Je ne puis tout-à-fait vous comprendre.

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Cela ira bientôt beaucoup mieux, quand