Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/255

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toute la contrée ! Alors les vanteurs restaient muets. Et maintenant !… c’est à s’arracher les cheveux ! à courir contre les murs ! Le dernier coquin peut m’accabler de plaisanteries, de nazardes ; il faudra que je sois comme un coupable ; chaque parole dite au hasard me fera suer ! et dussé-je les hacher ensemble, je ne pourrais point les appeler menteurs.

Qui vient là ? qui se glisse là le long ? Je ne me trompe pas, ce sont eux. Si c’est lui, je le punirai comme il mérite, il ne vivra pas long-tems sous les cieux.

FAUST, MÉPHISTOPHÉLÈS.
FAUST.

Par la fenêtre de la sacristie, on voit briller de l’intérieur la clarté de la lampe éternelle ; elle vacille et pâlit, de plus en plus faible, et les ténèbres la pressent de tous côtés ; c’est ainsi qu’il fait nuit dans mon cœur.