Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/258

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il te tend les bras,
Vers lui cours bien vite ;
Bonne nuit, hélas !
Bonne nuit, ma petite :
Près du moment fatal,
Fais grande résistance,
S’il ne t’offre d’avance
Un anneau conjugal.

VALENTIN s’avance.

Qui leurres-tu là ? Par le feu ! maudit preneur de rats !… au diable d’abord l’instrument ! et au diable ensuite le chanteur !

MÉPHISTOPHÉLÈS.

La guitare est en deux ! Elle ne vaut plus rien.

VALENTIN.

Maintenant, c’est le coupe-gorge !

MÉPHISTOPHÉLÈS, à Faust.

Monsieur le docteur, ne faiblissez pas ! Alerte ! tenez-vous près de moi, que je vous conduise. Au vent votre flamberge ! Poussez maintenant, je pare.