Et le charme de sa parole, et le serrement de sa main ! et puis, ah ! son baiser !
Le repos m’a fuie !… hélas ! la paix de mon cœur malade, je ne la trouve plus, et plus jamais !
Mon cœur se serre à son approche ! ah ! que ne puis-je le saisir et le retenir pour toujours !
Et l’embrasser à mon envie ! et finir mes jours sous ses baisers !
Promets-moi, Henri !…
Tout ce que je puis.
Dis-moi donc, quelle religion as-tu ? Tu es un homme d’un cœur excellent ; mais je crois que tu n’as guère de piété.
Laissons cela, mon enfant ; tu sais si je t’aime ; pour mon amour, je vendrais mon corps et mon sang ; mais je ne veux enlever personne à sa foi et à son Église.
Ce n’est pas assez ; il faut encore y croire.
Le faut-il ?
Oh ! si je pouvais quelque chose sur toi !… Tu n’honores pas non plus les saints sacrements.
Je les honore.
Sans les désirer cependant. Il y a longtemps que tu n’es allé à la messe, à confesse ; crois-tu en Dieu ?