Page:Goethe-Nerval - Faust Garnier.djvu/200

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et la grandeur des idées de détail, elles ne forment plus cet ensemble harmonieux et correct, qui a fait du premier Faust un chef-d’œuvre immortel. Une analyse détaillée, mêlée des scènes les plus remarquables, entièrement traduites, nous a paru suffire pour guider le lecteur du dénoûment du premier Faust à ce magnifique acte d’Hélène, qui est véritablement la partie la plus importante du second Faust de Gœthe, et où se retrouve encore un beau reflet de ce puissant génie, dont la faculté créatrice s’était éteinte depuis bien des années, lorsqu’il essaya de lutter avec lui-même en publiant son dernier ouvrage.

Nous avons ensuite repris le récit de l’action secondaire qui se passe à la cour de l’empereur, et nous avons donné dans leur entier les scènes de la mort de Faust, dans lesquelles l’auteur semble s’être inspiré à son tour du poëme de Manfred de lord Byron, que son premier Faust avait évidemment inspiré. Notre travail se trouve ainsi complet, et l’examen analytique, reliant entre elles les grandes parties qui se correspondent, explique les scènes d’intermède et d’action épisodiques, fort diffuses et fort obscures pour les Allemands eux-mêmes.