santes, vous savez répartir toutes choses pour la tente des jours ou la voûte des nuits. Les unes sont emportées dans le cours heureux de la vie ; l’enchanteur hardi s’empare des autres, et, se confiant dans son art, il prodigue noblement les miracles à la foule émerveillée.
La clef ardente touche à peine le vase du trépied, qu’une vapeur épaisse s’en exhale et remplit l’espace. Elle roule, partage, dissipe et ramasse tour à tour les flocons nébuleux. Et maintenant, écoutez le sublime chœur des esprits ; leur marche répand l’harmonie autour d’eux, et quelque chose d’inexprimable s’exhale de ces sons aériens. Les sons qui s’éloignent se déroulent en mélodies ; la colonnade et le triglyphe résonnent, et il semble que le temple chante tout entier. La vapeur s’affaisse ; du sein de ses plus légers nuages, s’avance un beau jeune homme dont les mouvements sont réglés par l’harmonie. Ici s’arrête ma tâche, et je n’ai nul besoin de le nommer. Qui ne reconnaîtrait le gracieux Pâris ?
Oh ! quel éclat de forte et brillante jeunesse !
Frais et plein de sève comme une pêche nouvelle.
J’admire le doux contour de ses lèvres finement coupées.
C’est une coupe où tu t’abreuverais volontiers.
Il est charmant ; mais il a peu d’élégance.
Ses membres n’ont pas toute la souplesse qu’il faut.